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Rencontres Poétiques

Florent Toniello : 

           né en 1972 à Lyon, entre Rhône et Saône. Les fables que sa grand-mère lui récitait, les ouvrages que sa mère lui offrait et les discussions littéraires avec sa marraine ont forgé en lui le goût de la poésie, qu’il a pourtant choisi d’enfouir pendant des années. Dans une autre vie, il a donc été, principalement à Bruxelles, manager dans les technologies de l’information pour une grande entreprise transnationale. Depuis 2012, il a rejoint les bords de l’Alzette, à Weimerskirch. Il se cache le plus souvent derrière les textes des autres, s’occupant de relecture, correction et traduction pour divers éditeurs et journaux.

           Mais il ne dédaigne pas non plus de s’adonner à l’écriture : outre de nombreux articles et un poème dans l’hebdomadaire woxx, il collabore également à La Tribune du Jelly Rodger, revue de propagande poétique. On peut aussi le lire dans des anthologies ou dans les revues Recours au poème, Comme en poésie, Realpoetik, Festival permanent des mots, Arpa, Traction-brabant ou Revue Méninge. Son recueil Flo[ts], publié aux éditions Phi, a obtenu le premier prix du concours littéraire national du grand-duché de Luxembourg en octobre 2015. On peut en lire certains extraits dans le blog poétique Le Bordel des Poétes

           Vient de sortir également aux éditions Phi : Ptérodactyle en cage

       Ce vendredi 31 mars, nous aurons donc grand plaisir à écouter les mots de ce jeune poète à la plume amusée, pétillante et tissée sur le métier d'une érudition raffinée mais jamais pédante. Un poète qui sait, avec élégance, laisser fureter son inspiration sur des chemins peu encombrés, voire totalement délaissés par ses contemporains.

       De savoureuses et rafraichissantes bulles de poésie à déguster sans chichis et sans modérartion.

          

   L'aube d'un matin calme a porté les nuées

   ardentes des graviers aux lauzes chimériques

   il est un temps secret où seule la physique

   d'une bouillie menue accouche des vallées

   des filaments obscurs rougeoient dans la chaleur

   formant là de sucs premiers maints balbutiements      lançant au ciel déjà ces vitaux éléments

   qu'un démiurge inconnu de l'avenir demeur-

   ant bien loin pourtant de notre vie de mystère

   a gonflés de zéphyr pour composer la Terre 

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