top of page
Rencontres Poétiques

Caroline A

« J’ai grandi dans une maison avec un grand jardin, à la frontière entre la ville et la forêt. Mon parcours tant personnel que professionnel m’a toujours ramené à ce jardin originel de l’enfance et à mon rapport intime à la terre. »

    Caroline A (de son vrai nom de slameuse), a suivi une formation artistique aux Beaux-arts de Metz et de Nancy avant de rejoindre l’école du Paysage de Versailles pour devenir architecte paysagiste DPLG. 

    Par une recherche transversale des arts, elle explore les paradoxes de notre société dans une confrontation avec la douleur et l'anéantissement, l’intime et le social dans une quête fiévreuse, cherchant quelques raisons d'espérer des lendemains meilleurs. Ouverte aux questions humanistes et écologistes, elle interroge néanmoins avec optimisme notre rapport au monde.

« J'aime observer les habitants, leur façon de se mouvoir, d'être ensemble. J'aime capter tout cela par des vidéos, des photographies et des dessins,

par des mots aussi que j’essaye de faire vibrer, au rythme de la musique intérieure de mes engagements. »

    Toute petite, Caroline a commencé à remplir des cahiers de dessins et de textes divers. Puis elle a publié, entre 17 et 19 ans, dans des ouvrages collectifs (Jets d’encre, écriture lycéenne en 2002, Anthologie de la jeune poésie d’aujourd’hui, en 2004).

    Ensuite, viendront les recueils auto édités, écrits, illustrés et fabriqués à la main : Rentrer dans ce regard (l’adolescence, découverte de Paris, engagement), Nos vertes prières (l’univers végétal, fin de l’enfance, formation et déformation du regard - recueil dédié à son grand-père).

    Elle participe également à des lectures publiques à Metz, Versailles, Paris, Nancy et se produit lors de performances poétiques originales. Parallèlement, elle fréquente les scènes slam et s’y produit : à Reims, au Downtown Café (Paris 11ème), au Royal - rue Mon-Désert (Nancy).

Dernière création en date : « Révolution d’un seul brin de paille », une poésie-vidéo où dessin et texte s’entremêlent. Un parcours déjà bien jalonné… et, ce vendredi 30 septembre, nous aurons le plaisir de l’accueillir dans les locaux de Z’art be de Woippy où elle aura carte blanche pour s’exprimer avec ses comparses* du kwafé slam Nancy.

« Nous allons planter le figuier de notre jeunesse.

Pour ne jamais oublier ses senteurs et ses joies.

Ses racines s’écarteront au son des vers de terre.

Offriront l’inversion du monde à la vie.

Sa croissance offrira des fruits extraordinaires. »

* Marion Boubekeur et Tanguy R. Bitariho

bottom of page