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Il était notre invité le vendredi 25 septembre :

Alain Helissen 

Né en 1954. Vit à Sarrebourg. Poète, chroniqueur dans plusieurs revues (dont Diérèse), il dirige la collection de poésie « Vents Contraires » chez VOIX éditions. Co-anime le cycle de rencontres poétiques « Pontiffroy Poésie » à la médiathèque de Pontiffroy (Metz). Poète et performeur, il est surtout connu comme un infatigable chroniqueur des publications poétiques de langue française dans de nombreuses revues depuis plus de trente ans et maintenant sur les principaux sites poétiques, dont Poézibao. Ce poète-orchestre qui titre son dernier livre par antiphrase "On joue tout seul " (Éditions Corps Puce, mars 2010), multiplie également les livres d'artistes et les boites de poèmes -allumettes, à tirages limités. Voir sur son blog : http://alainhelissen.over-blog.com

Extrait d'un entretien avec
Serge Martin, sur Cairn.info

 

« Mon écriture s’inscrit dans une mise en scène tragi-comique.

Elle ne se satisfait pas d’une linéarité « tranquille » mais subit des interférences, cède à des

éclats intempestifs, rue volontiers dans les brancards. Elle essaie de

mettre son lecteur en garde contre toute tentative de séduction.

Elle tente l’affranchissement tout en pointant les limites infranchissables de ce que j’ai pu désigner par ce néologisme fortement connoté : « goulangue » ou l’enfermement dans une langue inapte à exprimer le réel. »

se fait également éditeur attentif de ses congénères, via sa petite (micro) mais néanmoins performante et respectable maison d’édition Le Citron Gare. Dire que l’homme-poète-blogueur-éditeur n’est pas aussi simple qu’un avis de redressement fiscal serait donc une audacieuse litote. Un authentique poète d’aujourd’hui à rencontrer et découvrir, dans toute sa diversité, multiplicité, voire perplexité… c’est à cela que nous vous convions. D’ici là, rien ne vous empêche d’aller fureter et probablement vous égarer dans les publications en ligne de Patrice Maltaverne :

 

http://traction-brabant.blogspot.fr

http://poesiechroniquetamalle.centerblog.net

http://lecitrongareeditions.blogspot.fr/

                                                                         Patrice Maltaverne 

On peut être né à Nevers sans être forcément contre tout. Patrice Maltaverne en est une preuve aussi décapsulante que vivante. Ce boulimique de poésie écrit et publie depuis les années 90 dans toute une armada de revues, tant celles qu’il dirige (Traction-Brabant ) et qu’il alimente avec fougue et passion, que celles qui pullulent sur la toile ou dans le monde papier. Rien n’arrête la marche poétique de ce héraut insoumis du vers et du verbe, pas même l’oxymore qu’il foudroie d’un trait de plume en instituant ses fameux « Incipits finissants », sortes de frontispices éditoriaux de derrière l’église et les fagots. À cela, ajoutez que le bonhomme, non content de publier ici ou là ses propres œuvres (Faux Partir, Lettre à l’absence, Souvenirs d’une ville Illégitime, Prélude à un enterrement sur la lune, etc.),

Il sera notre invité le mercredi 25 novembre :
Il était notre invité le mercredi 28 octobre :

Armand Bemer

L’ancien prof d’anglais qui rêvait, tout petit, de devenir un jour électricien, griffonnait déjà des poésies sur ses cahiers d’écolier. De Manom où il est né, de Berg-sur-Moselle, de Sierck-les-bains et de ces bourgades somnolentes du pays des Trois-frontières — brinquebalé tantôt d’un côté, tantôt de l’autre par les vents contraires de l’histoire et où l’on parlait, il y a peu encore, le « platt » — Armand Bemer a gardé le goût enivrant des langues et des mots soigneusement choisis, comme autant de petits cailloux qu’on enfouit tout au chaud dans sa poche… pour aller courir la campagne ou découvrir le vaste monde, à pied, en vélo et rêver et se souvenir de ces temps anciens où la vie était rude certes, mais rudement belle aussi pour des yeux d'enfant ! De tout cela, il en fait des livres, monsieur Armand. Des livres d’histoire, des livres sur le temps qui lentement s’efface, des livres sur la terre des ancêtres et puis des recueils de poèmes où l’on croirait entendre les accents d’Éluard, le tendre limonaire de Verlaine et voir s’égayer les mystérieuses brumes de Verhaeren. Bien loin d’une poésie plus souvent épileptique que sincèrement contemporaine, le souffle et la métrique des vers d’Armand Bemer, s’ils ne cherchent en rien à bousculer ou à révolutionner le genre, se caractérisent par une rondeur, un poli, une patine et une humble perfection que seuls savent donner à leurs œuvres, les artisans passés maîtres dans l’exercice de leur métier. Comme le fer rougi sur l'enclume du forgeron, comme le rabot sensuel du menuisier, la poésie d'Armand Bemer a tout simplement le goût du bon pain.

 

C'est à Woippy, tous les derniers mercredis du mois, sauf quand c'est le vendredi.

C'est donc tous les derniers vendredis du mois, sauf quand c'est le mercredi.

Et c'est ici : Z'art be, rue du Maréchal Foch, à l'arrière de la salle Saint-Exupéry (parking).

Elle était notre invitée, le mercredi 24 juin :

Eurydice Reinert Cend, née Capo-Chichi, est un auteur français originaire du Bénin. Poétesse, romancière, essayiste, nouvelliste et conteuse, l’auteure-conférencière a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages depuis 2005. Elle écrit depuis l’âge de quatorze ans, principalement, en étant inspirée. 

“Il me semble que l’écrit d’inspiration est bien plus fluide et coule plus naturellement que celui figé dans une recherche parfois trop stylistique.”, affirme-t-elle.

C'est donc en toute liberté et sans parti pris esthétique qu'elle exprime ses ressentis, ses coups de cœur et sa spiritualité. "C'est une poésie simple pour des idées fortes..." (Emile Audigier). La Nature, les rencontres, les voyages, l’histoire, l’actualité et la vie constituent ses principales sources d’inspiration. Eurydice est également éditrice.

D'autres informations sur son site :

 http://euryuniverse.wix.com/euryuniverse

il était notre invité du mercredi 27 mai : 

Pierre Vendel est professeur de lettres au collège d'Amnéville, depuis 1998. C’est au début des années 80, en écoutant « La vie ne m’apprend rien » de Daniel Balavoine, qu’il a pris conscience du pouvoir et de la beauté des mots : « Les lois ne font plus les hommes mais quelques hommes font la loi ». Ce chiasme a été le déclic poétique, la prise de conscience de la beauté de la langue qui a déclenché en lui l’envie de créer à son tour, le désir de jouer avec les mots, de les manipuler, de les faire rimer, mais également d’exprimer des idées aussi belles que rebelles. Depuis, il a publié 2 recueils (Funambule et Le Passant), ainsi que 2 romans. Il était notre invité pour cette soirée où il a dit ses textes, se faisant accompagner par sa fille Marine sur quelques poèmes, ou chansons à dire.

Vous êtes poète, slameur, auteur, performeur de paroles et de mots ?

Vous désirez participer aux Rencontres Poétiques et pourquoi pas, en être

l'invité-vedette ?

Prenez contact avec nous,

en vous présentant sommairement ici : Rencontres Poétiques

Il était notre invité du mercredi 29 avril :

   TiFlash, c'est son nom d’artiste, celui que lui ont offert ses copains de quartier. 

   Il nous vient des îles de l’arc caribéen dans cette “Méditerrannée du Nouveau-monde”, et de la Martinique plus précisément. La belle Matnik, Matinik, ou Lamatinik, comme cela se dit, dit-on, en langue créole. 

   Nous accueillons Tiflash pour entendre sa parole, son credo créole (parfois)... et bien au-delà. Cela fait des années maintenant que Tiflash a quitté son île aux fleurs pour venir écrire et scander ses textes à Metz et sur les bords de la Moselle. 

   Il est arrivé ici en 1994, inscrit en fac à Saulcy pour y passer une maîtrise en conception et mise en œuvre de projet culturel. Brillantes études qui lui ont permis de postuler avec succès à un carrière de demandeur d’emploi... mais là n’est pas le sujet. Notre sujet ce sont les mots, ses mots et accéssoirement sa musique. Pour Tiflash, en effet, les mots sont indissociables du son, du timbre, du rythme, de la mélodie. Vous l’aviez sans doutre deviné, notre invité est un digne représentant de cette mouvance artistique venue des Amériques, que l’on peut globalement ranger sous la bannière du Hip-Hop.

   Rappeur, slameur, il est un de ces nouveaux griots de nos cités mondiales, urbaines et suburbaines. Influencé depuis son jeune âge par les effluves de reggae, de raggamuffin venues des îles cousines, et puis du zouk de Kassav, Malavoi et autres biguines du pays, il a très tôt commencé à écrire des textes de rap, car le rap de Public Ennemy était lui aussi venu lui titiller les oreilles, le cœur et l’esprit.  Des textes en français, des délires d’adolescent pour commencer et puis beaucoup d’improvisation. Les textes se sont vite transformés en petits brulôts revendicatifs, lutte des classes, lutte des races. Quelques premières apparitions sur des scènes locales en Martinique avec enregistrements et participation à des compilations. 

   À Metz, il a rapidement pris langue avec des musiciens, des bricoleurs de sons, avec ici aussi diverses prestations scèniques dans diverses formations. Entre temps, il s’était également formé au théâtre pour y apprendre le jeu, la diction, la mise-en-scène. Il a d’ailleurs écrit une ou deux piéces, mais se sont ses textes destinés à cette scansion typique que pratiquent les artistes de rap qui le travaillent et le hantent. Son idée étant de produire le meilleur “flow” possible, ce flux ou ce fleuve ininterrompu de mots et de rimes, d’allitérations, assonances et autres onomatopées à la métrique implacable qui permettent aux images sonores de sortir du corps, un peu comme si les âmes des morts s’envolait en dansant sur des airs de fanfare obsessionnelles. 

   Tiflash est notre invité ce soir pour nous raconter son parcours, nous faire partager ses écrits, ses émotions, ses révoltes et ses aspirations. Il le fera d’abord seulement avec les mots, en “slamant” tout simplement, car ce sont ses mots qui nous interressent. C’est là que se cache la poésie. Une véritable poésie populaire, une poésie de la vie, une chanson simple sans doute, mais élaborée et exigeante et tout autant remarquable que celle des poètes officiels et auto-encencés.  

   Place donc maintenant à Tiflash et à ses mots... puis pour finir en beauté, nous l’écouterons dans son univers musical, avec le concours d’autres artistes, ses copains.

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